Des chercheurs de Stanford ont mis au point un test qui permet d'estimer l'âge biologique des organes en analysant une fiole de sang, ce qui pourrait révolutionner les soins de santé.

Ce test innovant, coordonné par le professeur Tony Wyss-Coray, utilise l'intelligence artificielle pour comparer les niveaux de protéines dans le sang avec les valeurs d'âge moyen, estimant ainsi l'"âge biologique" des organes. L'étude portant sur 45 000 personnes a révélé que les organes biologiquement âgés sont associés à un risque accru de maladie chronique. Si le test promet d'améliorer le suivi de la santé, les experts en bioéthique mettent en garde contre les risques liés à son utilisation, notamment les tensions possibles sur le système de transplantation.