Le président Nicușor Dan a envoyé au Parlement la demande de réexamen de la loi qui modifie l'OUG 31/2002 concernant la lutte contre l'extrémisme, arguant que cela pourrait affecter la liberté d'expression et pourrait conduire à des abus.
Dan souligne que la loi ne définit pas clairement les infractions, permettant des interprétations abusives, telles que la punition de la distribution de matériel xénophobe sans distinction entre la propagande extrémiste et les œuvres littéraires.
Bien que la CCR ait rejeté sa saisine, considérant la loi claire et bien définie, Dan avertit qu'une application déséquilibrée de la loi pourrait amplifier les tensions sociales et la méfiance envers les institutions. Il critique l'absence de définitions légales pour les termes « légionnaire » et « fasciste », ce qui pourrait conduire à une instabilité juridique.
Ainsi, le président de l'État soutient que, pour protéger la démocratie, l'État doit agir avec fermeté, mais aussi avec équilibre, en respectant les droits fondamentaux.
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