27 février 09:48

Opinions
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Il s'agit d'une période vraiment exceptionnelle où non seulement le destin d'une génération est en jeu, mais aussi la mesure dans laquelle la Roumanie continue à faire partie du monde libre et civilisé ou retourne, après presque quatre décennies, sous le parapluie de l'oppression et de la pauvreté post-soviétiques. Il ne s'agit pas d'une figure de style, mais d'une réalité pure et dure.
Le pays a été brutalement attaqué dans le cadre d'une longue guerre de l'information menée par la Russie contre l'Occident, la Roumanie implicitement (depuis plus de 10 ans, avec une intensité accrue depuis la pandémie), et une grande partie de la population n'a montré aucune résilience face à une manipulation grossière.
Dans le même temps, la classe politique du pays s'est mis à dos une grande partie de la population en ne répartissant pas équitablement les richesses accumulées après l'adhésion euro-atlantique et en croyant pouvoir s'installer artificiellement aux postes de pouvoir. Cette situation a amplifié la méfiance de la population, alimentant ainsi l'agression informationnelle de la Russie.
Les 4 et 18 mai prochains, le choix appartiendra aux Roumains. C'est le test de notre génération. L'État roumain n'a pas agi de manière idéale ces dernières années, il a été loin d'être idéal, mais il semble qu'à la douzième heure, il se mobilise. Hier a été une journée compliquée au cours de laquelle la Roumanie a veillé à limiter l'hostilité contextuelle de certains des vecteurs de pouvoir de notre partenaire stratégique par le biais d'une décision difficile, moralement attaquable, mais imposée par les temps exceptionnellement compliqués dans lesquels nous vivons. Et je ne parle pas des poursuites pénales contre Călin Georgescu et ses partisans. Ici, les choses sont déjà claires et les premières données/informations/divulgations sont époustouflantes.
Mais au terme de cette aventure, c'est à nous, tous les Roumains, qu'appartiendra le pouvoir de décider de notre destin, cette fois en toute connaissance de cause. Et les conséquences seront rapides, pour nous, nos enfants et les générations futures.
Le monde change, nous sommes parfois à contre-courant, mais nous ne pouvons pas aller seuls dans les charniers de l'histoire, hantés par les âmes des sacrifiés des idéologies extrêmes, sans risquer de nous perdre. Alea iacta est.
Le pays a été brutalement attaqué dans le cadre d'une longue guerre de l'information menée par la Russie contre l'Occident, la Roumanie implicitement (depuis plus de 10 ans, avec une intensité accrue depuis la pandémie), et une grande partie de la population n'a montré aucune résilience face à une manipulation grossière.
Dans le même temps, la classe politique du pays s'est mis à dos une grande partie de la population en ne répartissant pas équitablement les richesses accumulées après l'adhésion euro-atlantique et en croyant pouvoir s'installer artificiellement aux postes de pouvoir. Cette situation a amplifié la méfiance de la population, alimentant ainsi l'agression informationnelle de la Russie.
Les 4 et 18 mai prochains, le choix appartiendra aux Roumains. C'est le test de notre génération. L'État roumain n'a pas agi de manière idéale ces dernières années, il a été loin d'être idéal, mais il semble qu'à la douzième heure, il se mobilise. Hier a été une journée compliquée au cours de laquelle la Roumanie a veillé à limiter l'hostilité contextuelle de certains des vecteurs de pouvoir de notre partenaire stratégique par le biais d'une décision difficile, moralement attaquable, mais imposée par les temps exceptionnellement compliqués dans lesquels nous vivons. Et je ne parle pas des poursuites pénales contre Călin Georgescu et ses partisans. Ici, les choses sont déjà claires et les premières données/informations/divulgations sont époustouflantes.
Mais au terme de cette aventure, c'est à nous, tous les Roumains, qu'appartiendra le pouvoir de décider de notre destin, cette fois en toute connaissance de cause. Et les conséquences seront rapides, pour nous, nos enfants et les générations futures.
Le monde change, nous sommes parfois à contre-courant, mais nous ne pouvons pas aller seuls dans les charniers de l'histoire, hantés par les âmes des sacrifiés des idéologies extrêmes, sans risquer de nous perdre. Alea iacta est.