Une enquête pour espionnage a été ouverte contre le maire d'Istanbul, Ekrem Imamoglu, qui est dans l'opposition et incarcéré depuis mars pour des accusations de corruption qu'il conteste. L'enquête vise également son directeur de campagne, Necati Özkan, et le rédacteur en chef de la chaîne de télévision Tele1, Merdan Yanardag. Elle a commencé après l'arrestation d'un homme d'affaires accusé d'espionnage, qui aurait transmis des données confidentielles à des services de renseignement étrangers.
En même temps, un tribunal turc a rejeté une demande de destitution du leader du Parti républicain du peuple (CHP), Ozgur Ozel, ce qui a réduit la pression sur l'opposition. Le verdict a eu un impact positif sur les marchés financiers, avec une augmentation de l'indice principal de la Bourse d'Istanbul. L'opposition, qui accuse le gouvernement de répression politique, est en concurrence étroite avec le parti conservateur du président Erdogan, l'AKP. Les prochaines élections présidentielles sont prévues pour 2028, mais pourraient avoir lieu plus tôt, dans le contexte des tensions politiques actuelles.
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