Iulia Motoc, juge à la Cour pénale internationale, a récemment commenté le féminicide, soulignant que, bien que les sanctions soient un pas en avant, elles ne sont pas suffisantes pour lutter contre ce phénomène. Motoc affirme que le féminicide est une conséquence extrême des inégalités de genre et des structures sociales patriarcales, mettant en évidence que les femmes sont souvent dévalorisées dans une société qui leur attribue une valeur inférieure à celle des hommes. Elle a fait référence à un cas récent dans le Teleorman, où une femme a été tuée par son mari devant leur fils, soulignant que les normes de genre traditionnelles contribuent à la violence.
Motoc a discuté du sentiment de propriété que les hommes peuvent avoir sur les femmes, ce qui peut conduire à la violence lorsque les femmes contestent ce contrôle. À la suite de l'incident, les autorités ont commencé des vérifications nationales concernant la gestion des cas de violence domestique, et le procureur général a ordonné un contrôle sur la manière dont les plaintes antérieures de la victime ont été gérées.
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