Sorin Grindeanu a demandé au Ministère des Finances de calculer l'impact d'un éventuel gel du salaire minimum brut sur l'économie, qui resterait à 4.050 lei, afin de limiter les pressions budgétaires.
Le milieu des affaires soutient cette mesure en raison des difficultés économiques.
Grindeanu a confirmé les discussions au sein de la coalition, mais a mentionné les inquiétudes exprimées au niveau européen concernant les possibles conséquences légales.
Le Premier ministre Ilie Bolojan a convoqué le Conseil Tripartite pour discuter des scénarios possibles, et le ministre des Finances, Alexandru Nazare, a souligné que l'augmentation du salaire minimum n'est pas recommandée actuellement.
En opposition, les grandes confédérations syndicales préparent une manifestation, arguant que le gel du salaire minimum approfondirait les inégalités sociales et la crise du pouvoir d'achat. Les syndicalistes demandent un salaire minimum corrélé au coût réel de la vie.
Sources