La Cour constitutionnelle du Kirghizistan a commencé à analyser un projet de loi proposé par le président Sadyr Japarov, qui vise à réintroduire la peine de mort dans des circonstances exceptionnelles pour des crimes sexuels graves contre des enfants et des meurtres accompagnés de viol. Cette initiative a été générée par un cas médiatisé récemment, dans lequel une jeune fille de 17 ans a été violée et tuée. Si la loi est considérée comme constitutionnelle, elle sera envoyée au parlement, et son adoption pourrait conduire à un référendum pour modifier l'article 25 de la Constitution.
La dernière exécution au Kirghizistan a eu lieu en 1998, et la peine de mort a été abolie définitivement en 2007. Le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Volker Türk, a critiqué cette proposition, soulignant que la réintroduction de la peine de mort violerait le droit international, compte tenu des engagements internationaux du Kirghizistan.