
Chapitre 7 : Le soutien des Roumains pour de nouveaux partis
Selon BAROMÈTRE Informat.ro – INSCOP Research, édition III, réalisée entre le 1er et le 9 septembre 2025, la moitié des Roumains seraient disposés à accorder leur vote à un nouveau parti créé lors des prochaines élections.
BAROMÈTRE Informat.ro – INSCOP Research est un sondage d'opinion mensuel réalisé par INSCOP Research à la demande de la plateforme d'actualités Informat.ro en partenariat avec le think-tank Strategic Thinking Group.
BAROMÈTRE Informat.ro – INSCOP Research vise à attirer l'attention du public sur des sujets d'intérêt afin de stimuler des conversations nationales sur divers sujets et politiques publiques essentielles pour le présent et l'avenir de la Roumanie, en se basant sur l'opinion des Roumains en partenariat avec des centres de réflexion et des institutions académiques de renom. C'est une démarche par laquelle nous visons à contribuer à la consolidation de la démocratie en utilisant des outils scientifiques et crédibles qui mettent en avant la voix des citoyens dans le débat public.
Méthodologie : Les données ont été collectées entre le 1er et le 9 septembre 2025. Méthode de recherche : entretien par questionnaire. Les données ont été collectées par la méthode CATI (entretiens téléphoniques), le volume de l'échantillon simple, stratifié étant de 1103 personnes, représentatif des catégories socio-démographiques significatives (sexe, âge, profession) pour la population non institutionnalisée de la Roumanie, âgée de 18 ans et plus. L'erreur maximale admise des données est de ± 2,95 %, avec un degré de confiance de 95 %.
La présentation graphique des données est disponible ici : BAROMÈTRE Informat.ro - INSCOP Research - Le soutien des Roumains pour de nouveaux partis
Remus Ștefureac – directeur INSCOP Research : "Le niveau élevé de mécontentement de la population vis-à-vis des partis politiques actuels, mis en évidence par les 55 % des Roumains qui déclarent qu'ils souhaiteraient leur disparition et leur remplacement par de nouveaux partis, et 50 % qui déclarent qu'ils voteraient pour un nouveau parti créé, suggère non seulement une crise de confiance dans la classe politique traditionnelle, mais aussi un désir de réinitialisation structurelle du système politique, qui dépasse le simple mécontentement ponctuel vis-à-vis du gouvernement. De plus, comparativement à la situation d'il y a 10 ans, la proportion de ceux qui voteraient pour un nouveau parti augmente fortement, passant d'environ 30 % en 2015 à 50 % en 2025, ce qui confirme, du moins de manière déclarative, une très forte disponibilité des Roumains à transformer leurs mécontentements et frustrations en action politique. Le profil démographique de ceux qui souhaitent le remplacement des partis existants et seraient disposés à voter pour d'autres nouveaux montre que les jeunes en particulier (18-29 ans, mais aussi 30-44 ans) sont plus mécontents des partis existants et plus disposés à voter pour de nouveaux partis. Des tendances similaires plus accentuées se retrouvent chez les employés du secteur privé, les personnes ayant une éducation primaire et les électeurs de l'AUR."
Le remplacement des partis existants par de nouveaux
55,1 % des Roumains sont d'accord avec l'affirmation "Tous les partis existants maintenant en Roumanie devraient disparaître et être remplacés par de nouveaux", tandis que 40,7 % expriment leur désaccord. 4,1 % ne savent pas ou ne répondent pas.
Sont d'accord avec l'affirmation "Tous les partis existants maintenant en Roumanie devraient disparaître et être remplacés par de nouveaux" 45 % des électeurs du PSD, 34 % des électeurs du PNL, 33 % des électeurs de l'USR et 71 % de ceux de l'AUR, respectivement 58 % des hommes et 53 % des femmes, 62 % des jeunes de moins de 30 ans, 58 % des personnes âgées de 30 à 44 ans, 51 % des personnes âgées de 45 à 59 ans et 52 % de ceux de plus de 60 ans. 72 % des personnes ayant une éducation primaire, 55 % de celles ayant une éducation secondaire, 35 % de celles ayant une éducation supérieure, 44 % des habitants de Bucarest, 49 % de ceux des zones urbaines de plus de 90 000 habitants, 61 % de ceux des petites villes et 58 % des ruraux, respectivement 43 % des employés du secteur public et 57 % de ceux qui travaillent dans le secteur privé sont d'accord avec l'affirmation donnée.
Expriment leur désaccord avec l'affirmation "Tous les partis existants maintenant en Roumanie devraient disparaître et être remplacés par de nouveaux" : 46 % des électeurs du PSD, 64 % des électeurs du PNL, 65 % des électeurs de l'USR et 27 % de ceux de l'AUR, respectivement 39 % des hommes et 43 % des femmes, 37 % des jeunes de moins de 30 ans, 37 % des personnes âgées de 30 à 44 ans, 44 % des personnes âgées de 45 à 59 ans et 43 % de ceux de plus de 60 ans. 22 % des personnes ayant une éducation primaire, 41 % de celles ayant une éducation secondaire, 64 % de celles ayant une éducation supérieure, 55 % des habitants de Bucarest, 49 % de ceux des zones urbaines de plus de 90 000 habitants, 35 % de ceux des petites villes et 36 % des ruraux, respectivement 53 % des employés du secteur public et 42 % de ceux qui travaillent dans le secteur privé sont en désaccord avec l'affirmation donnée.
La disponibilité à voter pour un nouveau parti
Interrogés sur leur disposition à accorder leur vote à un nouveau parti créé lors des prochaines élections, 50,6 % des participants au sondage disent oui (contre 29,8 % en mai 2015), 28,8 % disent non (contre 35,8 % en mai 2015), et 19,9 % ne sont pas décidés (contre 23,6 % en mai 2015). La proportion de non-réponses est de 0,8 %.
Seraient disposés à accorder leur vote à un nouveau parti créé : 38 % des électeurs du PSD, 44 % des électeurs du PNL, 50 % des électeurs de l'USR et 60 % de ceux de l'AUR, respectivement 54 % des hommes et 48 % des femmes, 64 % des jeunes de moins de 30 ans, 57 % des personnes âgées de 30 à 44 ans, 53 % des personnes âgées de 45 à 59 ans et 36 % de ceux de plus de 60 ans. 53 % des personnes ayant une éducation primaire, 50 % de celles ayant une éducation secondaire, 49 % de celles ayant une éducation supérieure, 46 % des habitants de Bucarest, 52 % de ceux des zones urbaines de plus de 90 000 habitants, 54 % de ceux des petites villes et 49 % des ruraux, respectivement 46 % des employés du secteur public et 60 % de ceux qui travaillent dans le secteur privé seraient disposés à accorder leur vote à un nouveau parti créé.
NE seraient pas disposés à accorder leur vote à un nouveau parti créé : 42 % des électeurs du PSD, 34 % des électeurs du PNL, 34 % des électeurs de l'USR et 21 % de ceux de l'AUR, respectivement 27 % des hommes et 30 % des femmes, 18 % des jeunes de moins de 30 ans, 23 % des personnes âgées de 30 à 44 ans, 27 % des personnes âgées de 45 à 59 ans et 40 % de ceux de plus de 60 ans. 26 % des personnes ayant une éducation primaire, 31 % de celles ayant une éducation secondaire, 25 % de celles ayant une éducation supérieure, 26 % des habitants de Bucarest, 31 % de ceux des zones urbaines de plus de 90 000 habitants, 28 % de ceux des petites villes et 29 % des ruraux, respectivement 25 % des employés du secteur public et 22 % de ceux qui travaillent dans le secteur privé ne seraient pas disposés à accorder leur vote à un nouveau parti créé.
Ne sont pas décidés : 20 % des électeurs du PSD, 22 % des électeurs du PNL, 16 % des électeurs de l'USR et 19 % de ceux de l'AUR, respectivement 18 % des hommes et 22 % des femmes, 17 % des jeunes de moins de 30 ans, 19 % des personnes âgées de 30 à 44 ans, 18 % des personnes âgées de 45 à 59 ans et 23 % de ceux de plus de 60 ans. 20 % des personnes ayant une éducation primaire, 18 % de celles ayant une éducation secondaire, 24 % de celles ayant une éducation supérieure, 27 % des habitants de Bucarest, 17 % de ceux des zones urbaines de plus de 90 000 habitants, 17 % de ceux des petites villes et 22 % des ruraux, respectivement 28 % des employés du secteur public et 17 % de ceux qui travaillent dans le secteur privé ne sont pas décidés.