mardi 09:40
International
www.shutterstock.com
Le plan de l'Union européenne d'utiliser les 140 milliards d'euros en actifs russes gelés pour soutenir l'Ukraine rencontre des obstacles significatifs. Le Premier ministre belge Bart De Wever demande aux États membres d'offrir des garanties financières qui dépassent la valeur totale des actifs, activables rapidement même après l'expiration des sanctions contre la Russie. Cette exigence est considérée comme inacceptable par de nombreux pays européens, qui hésitent à offrir un "chèque en blanc".
La Commission européenne, dirigée par Ursula von der Leyen, travaille sur un cadre légal pour les prêts, mais les garanties demandées par la Belgique risquent de faire dérailler les négociations. Les diplomates européens avertissent qu'une décision favorable à la Russie en justice pourrait gravement affecter la stabilité financière des pays membres. Si l'impasse se poursuit, l'Union pourrait être contrainte d'émettre une dette supplémentaire, une option impopulaire, car cela augmenterait le fardeau fiscal sur les contribuables européens. Dans ce contexte, la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, a appelé au calme et à l'ouverture au dialogue pour trouver une solution viable.
La Commission européenne, dirigée par Ursula von der Leyen, travaille sur un cadre légal pour les prêts, mais les garanties demandées par la Belgique risquent de faire dérailler les négociations. Les diplomates européens avertissent qu'une décision favorable à la Russie en justice pourrait gravement affecter la stabilité financière des pays membres. Si l'impasse se poursuit, l'Union pourrait être contrainte d'émettre une dette supplémentaire, une option impopulaire, car cela augmenterait le fardeau fiscal sur les contribuables européens. Dans ce contexte, la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, a appelé au calme et à l'ouverture au dialogue pour trouver une solution viable.