La Banque centrale européenne (BCE) a refusé de soutenir un prêt de 140 milliards d'euros pour l'Ukraine, qui devrait être financé par les actifs russes gelés, arguant qu'une telle action violerait les traités juridiques de l'Union européenne. La Commission européenne continue d'insister sur ce plan, qui permettrait à l'Ukraine d'utiliser l'argent pour acheter des armes et des munitions.
La présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, a proposé que l'Ukraine rembourse le prêt seulement après que la Russie aura payé des 'réparations de guerre', ce qui implique, de facto, la confiscation des actifs russes. La Belgique, où la plupart de ces actifs sont déposés, s'oppose au plan en raison des craintes liées aux répercussions financières.
Bien que la BCE considère que la proposition est impossible à mettre en œuvre, la Commission européenne recherche des solutions alternatives pour garantir la liquidité nécessaire. Une proposition officielle sera discutée lors du sommet des dirigeants européens des 18 et 19 décembre.
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