27 février 09:41

Exclusif
Foto INSCOP Research
Alors que l'on se plaint partout dans le monde occidental que les élections de ces dernières années ont été captives du phénomène des fake news, l'électorat roumain tient à nous donner une leçon (ici aussi) : environ 76% des Roumains déclarent que nos préférences de vote sont affectées de manière assez importante, voire très importante, par la désinformation et les fake news (un pourcentage en légère hausse par rapport à il y a environ trois ans). Blague ou pas, on est rationnel ou on ne l'est pas.
Cette prise de conscience du phénomène est à la fois encourageante et intéressante. Mais à l'ère de la post-vérité, les "fake-news" des uns sont malheureusement les vérités des autres. Qui sait, en effet, ce que l'un ou l'autre définit comme désinformation et fake-news...
Ceux qui croient le plus (à un très haut degré) que la désinformation influence nos élections politiques sont les cols gris et blancs, ceux de Bucarest et des grandes agglomérations, les employés du privé, ceux de la tranche d'âge 30-44 ans. Le niveau d'éducation a une influence, mais il ne différencie pas autant que l'on pourrait s'y attendre le public sur cette question.
La conclusion générale peut être quelque peu paradoxale : la conviction que la désinformation existe nous influence n'est pas simplement l'opposé de la croyance dans les théories du complot. Étant donné que l'accès à l'information et l'accès à la diffusion de l'information se sont assouplis, la vulnérabilité à la désinformation n'a plus non plus de caractéristiques sociodémographiques facilement prévisibles à l'autre extrémité.
Méthodologie : L'enquête menée par INSCOP Reasearch pour le compte de Funky Citizens a été collectée entre le 16 et le 23 décembre 2024 à l'aide de la méthode CATI (entretiens téléphoniques), auprès d'un échantillon stratifié à plusieurs degrés de 1 000 personnes, représentatif des principales catégories sociodémographiques (sexe, âge, profession) de la population non institutionnalisée de Roumanie, âgée de 18 ans et plus. L'erreur maximale tolérée des données est de ± 3,1 % à un niveau de confiance de 95 %. Les données comparatives pour juin, septembre 2021 et janvier 2022 respectivement ont été extraites de l'étude "Public distrust : West vs. East, the rise of the nationalist current in the era of misinformation and fake news phenomenon" réalisée par INSCOP Research à la demande du think-tank STRATEGIC Thinking Group dans le cadre d'un projet de recherche soutenu par The German Marshal Fund of the United States - et financé par le Black Sea Trust for Regional Cooperation par le biais du projet True Story.
Cette prise de conscience du phénomène est à la fois encourageante et intéressante. Mais à l'ère de la post-vérité, les "fake-news" des uns sont malheureusement les vérités des autres. Qui sait, en effet, ce que l'un ou l'autre définit comme désinformation et fake-news...
Ceux qui croient le plus (à un très haut degré) que la désinformation influence nos élections politiques sont les cols gris et blancs, ceux de Bucarest et des grandes agglomérations, les employés du privé, ceux de la tranche d'âge 30-44 ans. Le niveau d'éducation a une influence, mais il ne différencie pas autant que l'on pourrait s'y attendre le public sur cette question.
La conclusion générale peut être quelque peu paradoxale : la conviction que la désinformation existe nous influence n'est pas simplement l'opposé de la croyance dans les théories du complot. Étant donné que l'accès à l'information et l'accès à la diffusion de l'information se sont assouplis, la vulnérabilité à la désinformation n'a plus non plus de caractéristiques sociodémographiques facilement prévisibles à l'autre extrémité.
Méthodologie : L'enquête menée par INSCOP Reasearch pour le compte de Funky Citizens a été collectée entre le 16 et le 23 décembre 2024 à l'aide de la méthode CATI (entretiens téléphoniques), auprès d'un échantillon stratifié à plusieurs degrés de 1 000 personnes, représentatif des principales catégories sociodémographiques (sexe, âge, profession) de la population non institutionnalisée de Roumanie, âgée de 18 ans et plus. L'erreur maximale tolérée des données est de ± 3,1 % à un niveau de confiance de 95 %. Les données comparatives pour juin, septembre 2021 et janvier 2022 respectivement ont été extraites de l'étude "Public distrust : West vs. East, the rise of the nationalist current in the era of misinformation and fake news phenomenon" réalisée par INSCOP Research à la demande du think-tank STRATEGIC Thinking Group dans le cadre d'un projet de recherche soutenu par The German Marshal Fund of the United States - et financé par le Black Sea Trust for Regional Cooperation par le biais du projet True Story.