jeudi 07:32
Avis
Foto INSCOP Research
70% des Roumains croient que la loi N'EST PAS appliquée de manière égale pour tous les citoyens.
75% considèrent que le succès de certains est le résultat d'un système corrompu ou injuste.
50% disent que le principal problème de la Roumanie est la corruption qui amplifie les injustices dans la société.
75% croient que ceux qui réussissent en Roumanie ne sont pas nécessairement les plus capables, mais les plus connectés.
70% estiment que le système en Roumanie est construit de manière à te maintenir sur place.
60% sentent que d'autres ont été aidés de manière injuste pendant qu'ils ont été ignorés.
70% disent que l'État porte une grande part de responsabilité pour leur situation actuelle.
C'est une perception catastrophique, un immense feu sur lequel, maintenant, à l'approche de l'hiver, on verse du gaz avec un tuyau. Un tuyau politique par lequel circulent ce que les Roumains perçoivent comme des privilèges inacceptables représentés sous la forme de postes de travail dans l'État pour ceux qui ont des relations et leurs familles, sous la forme de pensions et de salaires surdimensionnés par rapport au niveau de tolérance du pays, sous la forme d'arrangements de clientélisme politique.
Ce n'est pas ma spécialité de discuter de la légalité des décisions de la CCR ou du contenu des normes applicables pour réduire le nombre d'employés dans l'administration. Je ne m'y connais pas et je ne commente pas leur essence juridique. Je suppose que diverses décisions des autorités judiciaires sont correctes légalement et constitutionnellement.
Cependant, je soulève la question des effets sur la société. Et les conséquences pourraient devenir incontrôlables. Une éventuelle explosion sociale soulèvera un immense flot de haine dans la population qui sera facilement guidé par tout acteur hostile ultra-radical désireux de miner stratégiquement la Roumanie, de détruire le régime démocratique et même de prendre le contrôle du pays. Pour l'instant, le politique troubadour semble envoyer joyeusement des soldats en garnison, juste au moment où la guerre hybride est sur le point de devenir plus dure que jamais.
Une tempête historique peut nous frapper, beaucoup plus vite que nous ne l'imaginons, du milieu de laquelle, un Georgescu ou un Simion nous sembleront de simples ballons d'essai lancés par certains à la roulette russe ou dans le jeu de dés politique local.
Que Dieu me préserve, que la tempête détectée par les instruments d'alerte perde de son intensité, et que le feu ne devienne pas un brasier. Seigneur aide...
P.S. Les élections à Bucarest, qui auront lieu dans seulement 45 jours, peuvent se transformer, d'un test majeur de résilience démocratique, en paratonnerre malheureux d'une tempête violente dans la société dont profiteront les plus radicaux parmi les radicaux.
75% considèrent que le succès de certains est le résultat d'un système corrompu ou injuste.
50% disent que le principal problème de la Roumanie est la corruption qui amplifie les injustices dans la société.
75% croient que ceux qui réussissent en Roumanie ne sont pas nécessairement les plus capables, mais les plus connectés.
70% estiment que le système en Roumanie est construit de manière à te maintenir sur place.
60% sentent que d'autres ont été aidés de manière injuste pendant qu'ils ont été ignorés.
70% disent que l'État porte une grande part de responsabilité pour leur situation actuelle.
C'est une perception catastrophique, un immense feu sur lequel, maintenant, à l'approche de l'hiver, on verse du gaz avec un tuyau. Un tuyau politique par lequel circulent ce que les Roumains perçoivent comme des privilèges inacceptables représentés sous la forme de postes de travail dans l'État pour ceux qui ont des relations et leurs familles, sous la forme de pensions et de salaires surdimensionnés par rapport au niveau de tolérance du pays, sous la forme d'arrangements de clientélisme politique.
Ce n'est pas ma spécialité de discuter de la légalité des décisions de la CCR ou du contenu des normes applicables pour réduire le nombre d'employés dans l'administration. Je ne m'y connais pas et je ne commente pas leur essence juridique. Je suppose que diverses décisions des autorités judiciaires sont correctes légalement et constitutionnellement.
Cependant, je soulève la question des effets sur la société. Et les conséquences pourraient devenir incontrôlables. Une éventuelle explosion sociale soulèvera un immense flot de haine dans la population qui sera facilement guidé par tout acteur hostile ultra-radical désireux de miner stratégiquement la Roumanie, de détruire le régime démocratique et même de prendre le contrôle du pays. Pour l'instant, le politique troubadour semble envoyer joyeusement des soldats en garnison, juste au moment où la guerre hybride est sur le point de devenir plus dure que jamais.
Une tempête historique peut nous frapper, beaucoup plus vite que nous ne l'imaginons, du milieu de laquelle, un Georgescu ou un Simion nous sembleront de simples ballons d'essai lancés par certains à la roulette russe ou dans le jeu de dés politique local.
Que Dieu me préserve, que la tempête détectée par les instruments d'alerte perde de son intensité, et que le feu ne devienne pas un brasier. Seigneur aide...
P.S. Les élections à Bucarest, qui auront lieu dans seulement 45 jours, peuvent se transformer, d'un test majeur de résilience démocratique, en paratonnerre malheureux d'une tempête violente dans la société dont profiteront les plus radicaux parmi les radicaux.