BAROMÈTRE Informat.ro – INSCOP Research - "La Roumanie entre Magie et Ésotérisme" | 75,3 % des répondants croient que la chance est importante dans la vie / 41,6 % des personnes interrogées disent avoir eu une expérience dans la vie où elles ont observé qu'une superstition s'est réalisée.

BAROMÈTRE Informat.ro – INSCOP Research - ”Roumanie entre Magie et Ésotérisme”

Lundi, 20 octobre, a eu lieu dans la salle Media, au Musée du Paysan Roumain, le lancement du Baromètre ”Roumanie entre Magie et Ésotérisme”. Les résultats de l'étude sociologique ont été présentés lors d'un débat auquel ont participé Vasile BĂNESCU, membre du CNA, Vlad Petreanu, journaliste, Darie Cristea, sociologue, doyen de la Faculté de Sociologie et d'Assistance Sociale de l'Université de Bucarest, Camelia BURGHELE, anthropologue et Virgil NIȚULESCU, directeur du Musée du Paysan Roumain.

BAROMÈTRE Informat.ro – INSCOP Research ”Roumanie entre Magie et Ésotérisme” a été réalisé par INSCOP Research à la demande de la plateforme d'actualités Informat.ro en partenariat avec le think-tank Strategic Thinking Group.

Méthodologie : Les données ont été collectées entre le 6 et le 10 octobre 2025. Méthode de recherche : entretien par questionnaire. Les données ont été collectées par la méthode CATI (entretiens téléphoniques), le volume de l'échantillon simple, stratifié étant de 1100 personnes, représentatif des catégories socio-démographiques significatives (sexe, âge, profession) pour la population non institutionnalisée de Roumanie, âgée de 18 ans et plus. L'erreur maximale admise des données est de ± 2,95 %, avec un degré de confiance de 95 %.

La présentation graphique des données est disponible ici : BAROMÈTRE Informat.ro – INSCOP Research - ”Roumanie entre Magie et Ésotérisme”

Remus Ștefureac – directeur INSCOP Research : ”Les principales conclusions tirées du Baromètre Informat.ro – INSCOP Research Roumanie entre Magie et Ésotérisme :

1. Malgré la modernisation accélérée, et sur fond de parasitage de l'accès universel à l'information, un segment significatif de la population interprète le monde à travers des filtres symboliques et magiques. Cela indique probablement une structure mentale syncrétique, dans laquelle la croyance religieuse traditionnelle coexiste avec des formes de spiritualité ésotérique, offrant à l'individu une forme de contrôle psychologique sur l'incertitude quotidienne. Les superstitions, les croyances en des énergies invisibles ou en des capacités spéciales coexistent avec le rationalisme moderne, illustrant une culture duale où les explications scientifiques et celles symbolico-spirituelles se superposent, sans s'exclure.

2. Bien que traditionnellement associées à l'environnement rural, ces croyances se manifestent parfois plus fortement dans l'environnement urbain, où le stress quotidien, la pression de la compétition et l'insécurité sociale réactivent le besoin de sens, de protection et de contrôle. Ainsi, l'appel à l'horoscope, aux énergies invisibles, à la numérologie ou aux pratiques alternatives devient, pour une partie de la population, une forme moderne de magie adaptée à la société de l'information, un possible substitut psychologique à la religiosité institutionnelle.

3. Les résultats indiquent un lien clair entre le niveau éducatif et le degré d'ouverture à la pensée scientifique. Les personnes ayant un niveau d'éducation plus faible sont plus susceptibles d'accepter des explications spirituelles ou conspirationnistes, ce qui signale des écarts préoccupants et le fait que l'éducation ne parvient pas à substituer les mécanismes culturels archaïques d'interprétation de la réalité.

4. Une explication de l'adhésion aux superstitions et aux croyances occultes pourrait être liée à une stratégie compensatoire de larges segments de la population face à l'insécurité socio-économique. En l'absence de repères institutionnels stables, les individus recourent à des explications métaphysiques pour donner un sens aux événements imprévisibles et pour restaurer le sentiment de prévisibilité et d'ordre. Malheureusement, au cours de ce processus, de larges pans de la population deviennent vulnérables face aux théories du complot les plus absurdes, certaines étant extrêmement dangereuses, par exemple, pour la santé publique.

5. Les manifestations de ces croyances sous des formes individuelles ou communautaires sont des phénomènes naturels, avec une longue histoire, que l'on retrouve dans toute société. Cependant, la manipulation délibérée de cet univers mystique et occulte, répandu dans toutes les couches sociales, à des fins politiques, d'influence ou pour un gain financier rapide, par de véritables professionnels de l'exploitation de l'autre, représente un phénomène toxique qui érode gravement la cohésion sociale et affecte la capacité collective de discernement.”

Personnes superstitieuses

17,6 % des participants au sondage se considèrent certainement comme des personnes superstitieuses. 12,1 % disent plutôt oui, 20,5 % plutôt non, et 46,5 % sont certainement pas superstitieuses. La proportion de non-réponses est de 3,3 %.

Se considèrent superstitieuses surtout : les électeurs du PSD et de l'AUR, les hommes, les personnes ayant une éducation primaire, les habitants de l'environnement rural et des petites villes. Ne se considèrent pas superstitieuses en particulier : les électeurs de l'USR, les femmes, ceux ayant une éducation supérieure.

Véracité des superstitions

D'autre part, 41,6 % des personnes interrogées disent avoir eu une expérience dans leur vie où elles ont observé qu'une superstition s'est réalisée, tandis que 55,5 % disent que non. 2,9 % ne savent pas ou ne répondent pas.

Ont eu une expérience dans leur vie où elles ont observé qu'une superstition s'est réalisée surtout : les électeurs du PSD, les jeunes de moins de 30 ans et ceux entre 45 et 59 ans, les personnes ayant une éducation primaire, les habitants de Bucarest. N'ont pas eu une telle expérience en particulier : les électeurs de l'USR, les personnes de plus de 60 ans.

Domaine des superstitions

31,1 % des Roumains estiment qu'il est préférable de tenir compte des superstitions en matière de santé, 9,9 % en amour/relations, 9,3 % en carrière/obtention d'un emploi, 8,7 % dans les décisions quotidiennes, pas un domaine particulier, 7,7 % en argent, et 3,9 % en examens, entretiens, concours. 6,5 % ne savent pas ou ne répondent pas.

Les électeurs du PSD et de l'AUR, les personnes de plus de 45 ans, ceux ayant une éducation primaire et les habitants de l'environnement rural considèrent dans une plus grande proportion que le reste de la population qu'il faut tenir compte des superstitions en matière de santé. Estiment qu'il est préférable de tenir compte des superstitions en amour/relations surtout : les électeurs du PNL et du PSD, les jeunes de moins de 30 ans.

Croient qu'il est préférable de tenir compte des superstitions en carrière/obtention d'un emploi en particulier : les électeurs du PNL et de l'AUR, les personnes ayant une éducation primaire, les employés de l'État. Les jeunes de moins de 30 ans et les habitants des grandes villes estiment dans une plus grande proportion que le reste de la population qu'il est préférable de tenir compte des superstitions dans les décisions quotidiennes, pas un domaine particulier. En particulier, les électeurs du PSD, les jeunes de moins de 30 ans et les employés de l'État estiment qu'il faut tenir compte des superstitions lorsqu'il s'agit d'argent. Croient qu'il est préférable de tenir compte des superstitions en matière d'examens, d'entretiens, de concours surtout : les personnes ayant une éducation supérieure, les habitants de Bucarest.

Importance de la chance

75,3 % des répondants croient que la chance est importante dans la vie, tandis que 21,4 % sont d'un avis contraire. La proportion de non-réponses est de 3,3 %.

Considèrent que la chance est importante dans la vie surtout : les électeurs du PSD, les hommes, les habitants de Bucarest. Ne croient pas que la chance est importante en particulier : les électeurs de l'USR, les habitants des petites villes.

Changement de chance

24,2 % des participants estiment que la chance peut être changée, si certaines superstitions sont respectées. 69,3 % estiment que la chance ne peut pas être changée, et 6,6 % ne savent pas ou ne répondent pas.

Croient que la chance peut être changée en particulier : les électeurs de l'AUR, les hommes, les personnes ayant une éducation primaire, les habitants de l'environnement rural. Estiment que la chance ne peut pas être changée surtout : les électeurs du PNL et de l'USR, les femmes, les personnes ayant une éducation supérieure, les habitants des grandes villes, les employés de l'État.

Numéro porte-bonheur

30,9 % des personnes interrogées ont un numéro porte-bonheur ou préféré, tandis que 68,5 % n'en ont pas. 0,6 % ne savent pas ou ne répondent pas.

Ont un numéro porte-bonheur ou préféré en particulier : les électeurs de l'AUR, les jeunes de moins de 30 ans, les habitants de Bucarest. N'ont pas un tel numéro surtout : les électeurs de l'USR, les personnes de plus de 60 ans, les employés de l'État.

Superstition. Chat noir

15,8 % des Roumains croient que si un chat noir leur coupe le chemin, cela leur apportera du malheur. 82,7 % ne croient pas en cette superstition, et 1,5 % ne savent pas ou ne répondent pas.

Croient en cette superstition en particulier : les électeurs de l'AUR, les jeunes de moins de 30 ans, les personnes ayant une éducation primaire. Ne croient pas en cette superstition surtout : les électeurs de l'USR et du PNL, les personnes ayant une éducation supérieure, les habitants des grandes villes, les employés de l'État.

Superstition. Passer sous une échelle

3,7 % des répondants croient que si ils passent sous une échelle, cela leur apportera du malheur, tandis que 91,6 % ne croient pas en cette superstition. La proportion de non-réponses est de 4,7 %.

Il n'existe pas de variations majeures en fonction des catégories socio-démographiques analysées.

Superstition. Retourner sur ses pas

22,3 % des participants au sondage croient que si ils retournent sur leurs pas, cela leur apportera du malheur. 76,4 % ne sont pas d'accord, et 1,3 % ne savent pas ou ne répondent pas.

Croient en cette superstition en particulier : les électeurs du PSD et de l'AUR, les personnes ayant une éducation primaire, les habitants de l'environnement rural. Ne croient pas en cette superstition surtout : les électeurs de l'USR, les personnes ayant une éducation moyenne et supérieure, les habitants des grandes villes, les employés de l'État.

Superstition. Mardis et vendredis 13

13 % des personnes interrogées croient que les mardis ou vendredis 13, sont des jours de malheur. 84,7 % ne croient pas en cette superstition, et 2,3 % ne savent pas ou ne répondent pas.

Croient en cette superstition en particulier : les jeunes de moins de 30 ans, les personnes ayant une éducation primaire, les habitants de Bucarest. Ne croient pas en cette superstition surtout : les électeurs du PNL, les personnes ayant une éducation supérieure, les employés de l'État.

Appel aux sorcières / envoûtements

6,4 % des Roumains ont fait appel à des personnes considérées comme des „sorcières” ou „descante”, tandis que 93,5 % disent qu'ils ne l'ont jamais fait. 0,1 % ne savent pas ou ne répondent pas.

Ont fait appel à des personnes considérées comme des „sorcières” ou „descante” en particulier : les électeurs du PSD, les personnes ayant une éducation primaire. N'ont pas fait appel à de telles personnes surtout : les électeurs de l'USR, les habitants de Bucarest.

Horoscope et astrologie

34,8 % des répondants sont d'accord avec l'affirmation „L'horoscope et l'astrologie peuvent prédire correctement des traits de personnalité ou des événements de la vie”. 61 % ne sont pas d'accord, 4,1 % ne savent pas ou ne peuvent pas évaluer, et 0,1 % ne répondent pas.

Sont d'accord avec l'affirmation surtout : les électeurs du PNL, les jeunes de moins de 30 ans, les personnes ayant une éducation primaire. S'expriment en désaccord en particulier : les électeurs de l'USR, les personnes de plus de 60 ans, ceux ayant des études supérieures, les habitants des grandes villes, les employés de l'État.

Énergies invisibles

42,6 % des participants sont d'accord avec l'affirmation „Il existe des énergies invisibles (aura, chakras, bioénergie) qui influencent la santé”, tandis que 48,7 % sont en désaccord. La proportion de non-réponses est de 8,7 %.

Sont d'accord avec l'affirmation surtout : les électeurs de l'AUR, les personnes entre 45 et 59 ans, les habitants de Bucarest. S'expriment en désaccord en particulier : les électeurs du PNL et de l'USR, les jeunes de moins de 30 ans.

Endroits "énergétiquement chargés"

L'affirmation „Il existe des endroits en Roumanie "énergétiquement chargés" recueille l'accord de 51,4 % des personnes interrogées. 37,8 % expriment leur désaccord, et 10,9 % ne savent pas ou ne répondent pas.

Sont d'accord avec l'affirmation surtout : les électeurs du PSD, les jeunes de moins de 30 ans. S'expriment en désaccord en particulier : les électeurs du PNL et de l'USR.

Endroits avec des énergies spéciales

28,9 % des Roumains croient que certains endroits comme les Monts Bucegi ou Sarmisegetusa émettent des énergies spéciales. 60 % sont d'un avis contraire, et 11,2 % ne savent pas ou ne répondent pas.

Croient que certains endroits comme les Monts Bucegi ou Sarmisegetusa émettent des énergies spéciales surtout : les électeurs de l'AUR et les jeunes de moins de 30 ans. Les électeurs du PNL et de l'USR, respectivement les personnes âgées de 30 à 44 ans croient au moins en l'existence de tels endroits.

Capacités spéciales

38,2 % des Roumains sont d'accord avec l'affirmation „Certaines personnes ont des capacités spéciales (voyance, télépathie, guérison par le toucher)”, tandis que 55,7 % sont en désaccord. 6,1 % ne savent pas ou ne répondent pas.

Sont d'accord avec l'affirmation surtout : les électeurs du PNL et de l'AUR, les habitants de Bucarest. S'expriment en désaccord en particulier : les électeurs de l'USR, les personnes ayant une éducation supérieure, les habitants des grandes villes.

Esprits et fantômes

21,2 % des participants au sondage croient qu'„Il existe des esprits ou des fantômes qui peuvent interagir avec notre monde”. 71,2 % sont d'un avis contraire, et 7,6 % ne savent pas ou ne répondent pas.

Sont d'accord avec l'affirmation surtout : les jeunes de moins de 30 ans, les habitants de Bucarest. S'expriment en désaccord en particulier : les électeurs de l'USR, les personnes entre 45 et 59 ans.

Rêves prémonitoires

56 % des personnes interrogées estiment que „Les rêves peuvent prédire des événements réels”, tandis que 39,9 % ne sont pas d'accord. La proportion de non-réponses est de 4,1 %.

Sont d'accord avec l'affirmation surtout : les électeurs de l'AUR, les jeunes de moins de 30 ans, les personnes ayant une éducation primaire. Sont contre l'affirmation en particulier : les électeurs du PNL et de l'USR, les personnes ayant une éducation supérieure.

Pratiques spirituelles alternatives

5,5 % des répondants ont participé à des pratiques spirituelles alternatives (ex. numérologie, tarot, reiki, yoga avec accent ésotérique), tandis que 94,5 % disent qu'ils n'ont pas participé à de telles pratiques. Il n'y a pas de non-réponses à cette question.

Ont participé à des pratiques spirituelles alternatives en particulier : les jeunes de moins de 30 ans, les habitants de Bucarest, les personnes ayant des études supérieures. N'ont pas participé à de telles pratiques surtout : les électeurs du PSD, les personnes de plus de 60 ans, ceux ayant une éducation primaire, les habitants de l'environnement rural.

Conspirations. L'homme sur la Lune

L'affirmation „Les gens ne sont pas allés sur la Lune, tout cela a été une mise en scène” recueille l'accord de 26,1 % des répondants. 64,9 % expriment leur désaccord, 8,8 % ne savent pas ou ne peuvent pas évaluer, et 0,2 % ne répondent pas.

Sont d'accord avec l'affirmation surtout : les électeurs de l'AUR, les hommes, les personnes ayant une éducation primaire, les habitants de l'environnement rural, les employés du secteur privé. S'expriment en désaccord en particulier : les électeurs du PNL et de l'USR, les jeunes de moins de 30 ans, les personnes ayant une éducation supérieure, les habitants des grandes villes, les employés de l'État.

Conspirations. Les vaccins

40,1 % des répondants sont d'accord avec l'affirmation „Les vaccins sont utilisés pour contrôler la population”, tandis que 53,5 % sont en désaccord. 6,3 % ne savent pas ou ne peuvent pas évaluer, et 0,1 % ne répondent pas.

Sont d'accord avec l'affirmation surtout : les électeurs de l'AUR, les personnes de plus de 60 ans, ceux ayant une éducation primaire. S'expriment en désaccord en particulier : les électeurs du PNL et de l'USR, les jeunes de moins de 30 ans, les personnes ayant une éducation supérieure, les habitants de Bucarest et des grandes villes.

Conspirations. Les extraterrestres

L'affirmation „Les extraterrestres ont visité la Terre et les gouvernements cachent cela” recueille l'accord de 22,4 % des répondants. 61,1 % expriment leur désaccord, 16,3 % ne savent pas ou ne peuvent pas évaluer, et 0,3 % ne répondent pas.

Sont d'accord avec l'affirmation surtout : les électeurs du PSD, les personnes de plus de 60 ans. S'expriment en désaccord en particulier : les électeurs du PNL et de l'USR, les jeunes de moins de 30 ans, les personnes ayant une éducation supérieure, les habitants des grandes villes.

Conspirations. Contrôle secret externe sur la Roumanie

61,4 % des participants au sondage croient que „La Roumanie est un pays où des puissances externes contrôlent secrètement les décisions importantes”. 30,6 % ne sont pas d'accord avec cette affirmation, 7,6 % ne savent pas ou ne peuvent pas évaluer, et 0,3 % ne répondent pas.

Sont d'accord avec l'affirmation surtout : les électeurs du PSD et de l'AUR, les personnes ayant une éducation primaire. S'expriment en désaccord en particulier : les électeurs du PNL et de l'USR, les jeunes de moins de 30 ans, les personnes ayant des études supérieures, les habitants de Bucarest et des grandes villes.

Conspirations. Manipulation de la population par les technologies

55,6 % des répondants sont d'accord avec l'affirmation „Les technologies modernes (5G, intelligence artificielle) sont utilisées pour manipuler la population”. 37,9 % expriment leur désaccord, 6,3 % ne savent pas ou ne peuvent pas évaluer, et 0,2 % ne répondent pas.

Sont d'accord avec l'affirmation surtout : les électeurs du PSD et de l'AUR, les personnes de plus de 60 ans, ceux ayant une éducation primaire. S'expriment en désaccord en particulier : les électeurs de l'USR, les personnes ayant une éducation supérieure, les habitants de Bucarest.

Conspirations. Groupes de pouvoir secrets provoquant des pandémies et des crises économiques

58,4 % des personnes interrogées croient que „Les pandémies ou les crises économiques sont le résultat des plans de groupes de pouvoir secrets”, tandis que 34,1 % sont d'un avis contraire. 7,3 % ne savent pas ou ne peuvent pas évaluer, et 0,2 % ne répondent pas.

Sont d'accord avec l'affirmation surtout : les électeurs de l'AUR, les personnes ayant une éducation primaire, les habitants de l'environnement rural. S'expriment en désaccord en particulier : les électeurs du PNL et de l'USR, les jeunes de moins de 30 ans, les personnes ayant une éducation supérieure, les habitants de Bucarest.

Efficacité de la médecine alternative vs. médecine moderne

23,7 % des répondants sont plutôt d'accord avec l'affirmation : „La médecine alternative (ex. plantes, bioénergie) est plus efficace que la médecine moderne”. 64,8 % choisissent l'affirmation : „La médecine moderne est plus efficace que la médecine alternative (ex. plantes, bioénergie)”. 10,9 % ne savent pas ou ne peuvent pas évaluer, et 0,6 % ne répondent pas.

Sont d'accord avec l'affirmation „La médecine alternative (ex. plantes, bioénergie) est plus efficace que la médecine moderne” en particulier : les électeurs de l'AUR, les personnes ayant une éducation primaire. Choisissent l'affirmation „La médecine moderne est plus efficace que la médecine alternative (ex. plantes, bioénergie)” surtout : les électeurs du PNL et de l'USR, les personnes ayant une éducation supérieure, les habitants des grandes villes.

Raison et science vs. Croyance et tradition

50,8 % des Roumains se fient davantage à la raison et à la science lorsqu'il s'agit de prendre une décision importante, tandis que 43,8 % se fient à la croyance et à la tradition. La proportion de non-réponses est de 5,4 %.

Choisissent la raison et la science lorsqu'il s'agit de prendre une décision importante surtout : les électeurs du PNL et de l'USR, les jeunes de moins de 30 ans, les personnes ayant une éducation supérieure, les habitants de Bucarest et des grandes villes. Se fient à la croyance et à la tradition surtout : les électeurs du PSD et de l'AUR, les personnes de plus de 60 ans, ceux ayant une éducation primaire, les habitants de l'environnement rural.

Importance de la croyance religieuse et des explications scientifiques

Pour 33 % des participants „La croyance religieuse est plus importante que les explications scientifiques”. 15,6 % estiment que „Les explications scientifiques sont plus importantes que la croyance religieuse”. 50,1 % choisissent l'option „La croyance religieuse et les explications scientifiques sont également importantes”. La proportion de non-réponses est de 1,2 %.

Choisissent l'affirmation „La croyance religieuse est plus importante que les explications scientifiques” en particulier : les électeurs du PSD et de l'AUR, les personnes ayant une éducation primaire, les habitants de l'environnement rural.

Sont d'avis que „Les explications scientifiques sont plus importantes que la croyance religieuse” surtout : les électeurs du PNL et de l'USR, les jeunes de moins de 30 ans, les personnes ayant une éducation supérieure, les habitants de Bucarest et des grandes villes. Les personnes ayant une éducation moyenne, les habitants des petites villes et les employés de l'État choisissent dans une plus grande proportion que le reste de la population l'affirmation „La croyance religieuse et les explications scientifiques sont également importantes”.

Disponibilité pour des pratiques spirituelles alternatives

Si une personne proche leur recommandait, 7,1 % des répondants seraient disposés à essayer des pratiques telles que les énergies, les envoûtements, l'appel à la numérologie et aux devins. 92,1 % ne tenteraient pas de telles pratiques spirituelles alternatives, 0,5 % ne savent pas ou ne peuvent pas évaluer, et 0,2 % ne répondent pas.

Seraient disposés à essayer des pratiques spirituelles alternatives surtout : les électeurs de l'USR, les jeunes de moins de 30 ans, les personnes ayant une éducation supérieure, les habitants de Bucarest. Ne seraient pas disposés à essayer de telles pratiques en particulier : les électeurs du PSD, les personnes de plus de 60 ans.

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