13 novembre 08:04
International
www.shutterstock.com
Le département de la Justice des États-Unis a défendu les attaques militaires létales contre les trafiquants de drogue, affirmant qu'elles sont conformes aux lois des conflits armés et que les soldats impliqués ne risquent pas de poursuites pénales. Ces attaques, qui ont entraîné la mort d'au moins 76 personnes, ont été justifiées par l'administration Trump comme faisant partie d'un "conflit armé" avec les cartels de drogue d'Amérique latine. En revanche, le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Volker Turk, a demandé une enquête sur la légalité de ces attaques, suggérant qu'elles pourraient constituer des exécutions extrajudiciaires. Turk a souligné que l'utilisation de la force létale devrait être un dernier recours et que les opérations devraient être considérées comme des applications de la loi, et non comme des actions militaires. Le président vénézuélien Nicolas Maduro a accusé les États-Unis de complot militaire pour le renverser.