La Roumanie change la direction des flux de gaz, exportant davantage vers l'Ukraine et la Moldavie, tandis que le transit vers la Hongrie diminue.

Les flux de gaz en Roumanie se dirigent de plus en plus vers l'est, vers l'Ukraine et la République de Moldavie, tandis que le transit vers la Hongrie a diminué. Selon les données de Transgaz, la Roumanie exporte directement 5,4 millions de mètres cubes vers la Moldavie et 1,1 million de mètres cubes vers l'Ukraine, totalisant 6,5 millions de mètres cubes vers l'est. En revanche, le transit vers la Hongrie a diminué à 5,9 millions de mètres cubes, dans le contexte des pressions internationales sur la Hongrie pour réduire les importations de gaz russe. La Moldavie dépend complètement de la Roumanie pour ses besoins en gaz. De plus, la Roumanie a commencé à transiter des gaz vers l'Ukraine par la route Negru Vodă-Isaccea, dans le cadre du Corridor Vertical Nord-Sud, un projet soutenu par les États-Unis et l'UE. Bien que ce corridor offre une alternative au gaz russe, son utilisation est limitée en raison des coûts élevés du gaz naturel liquéfié (GNL) et des incertitudes liées à la sécurité de la route. La Roumanie est impliquée dans plusieurs corridors de gaz, y compris le Vertical, le Transbalcanique et le BRUA, qui incluent également la Bulgarie. La production nationale de gaz reste constante à 24 millions de mètres cubes, et l'extraction des dépôts a commencé à contribuer significativement à la consommation interne.