Mzia Amaghlobeli, une journaliste de renom et co-lauréate du Prix Sakharov pour la liberté de pensée, a été condamnée à deux ans de prison par un tribunal en Géorgie. Elle a été reconnue coupable d'avoir giflé un haut responsable de la police lors d'une manifestation antigouvernementale. La Cour d'Appel de Kutaisi a rejeté l'appel de ses avocats, considérant que la sentence n'est pas disproportionnée et qu'elle a des motifs politiques.
Amaghlobeli a déclaré qu'elle n'a pas peur de la prison, mais de l'avenir du pays, qui traverse une profonde crise politique. En octobre, l'Union européenne lui a décerné le Prix Sakharov, reconnaissant sa contribution à la lutte pour la démocratie en Géorgie. De plus, Amaghlobeli est en détention depuis janvier et a effectué une grève de la faim de 38 jours, qui a été interrompue en raison de son état de santé. La Géorgie est confrontée à des tensions politiques, l'opposition accusant le gouvernement d'autoritarisme.