Le ministère de l'Intérieur de Roumanie a lancé un projet qui impose aux policiers de présenter les agresseurs qui enfreignent les ordres de protection directement devant le procureur, afin de déterminer les mesures nécessaires. Cette mesure intervient après que 17 policiers de Mureș et de Teleorman ont été enquêtés pour leurs interventions dans des cas de violence domestique, y compris dans le cas de femmes tuées qui avaient des ordres de protection. Le chef de la police roumaine a reconnu les graves erreurs commises dans la gestion de ces situations. De plus, un rapport du Parquet général a souligné que les organes judiciaires n'avaient pas rempli leurs obligations de manière adéquate.
Le projet de loi, qui améliore la loi 217/2003, souligne l'importance d'une intervention rapide et correcte pour protéger les victimes, en tenant compte du fait que de nombreuses femmes agressées refusent la surveillance par des bracelets électroniques en raison du traumatisme. Bogdan Despescu, secrétaire d'État au MAI, a souligné qu'une évaluation subjective ou une procédure floue peut avoir des conséquences fatales.
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