il y a 12 heures
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Le procureur général du Honduras, Johel Antonio Zelaya, a annoncé lundi l'émission d'un mandat d'arrêt international contre l'ancien président Juan Orlando Hernandez, intensifiant ainsi les turbulences légales et politiques après que Hernandez a été libéré d'une prison aux États-Unis, où il a purgé une peine de 45 ans. Hernandez, qui a été extradé en 2022, a été accusé par les procureurs de New York d'avoir transformé le Honduras en un "narco-État" et d'avoir joué un rôle central dans le trafic de drogue. Il est également sous enquête au Honduras pour avoir détourné plus de 12 millions de dollars de fonds publics pour sa campagne politique. La décision de Donald Trump de gracier Hernandez a été prise dans le contexte des élections présidentielles au Honduras, où le candidat soutenu par Hernandez, Nasry 'Tito' Asfura, a obtenu une avance en voix. Hernandez ne retournera pas immédiatement au Honduras pour des raisons de sécurité, se trouvant dans un "lieu sûr" aux États-Unis. Les observateurs internationaux ont demandé aux autorités d'accélérer le processus de comptage des voix et d'assurer son intégrité.